Sortons des propagandes et analysons un véritable phénomène de société : l’Algérie est entrée dans un tunnel sombre de domination militaire qui pèse encore aujourd’hui sur les Algériens.
Aujourd’hui, la rue algérienne crie une fois de plus son mécontentement contre ce règne imposé par le régime militaire.
Dans ce contexte, des militants algériens ont lancé le hashtag #Manich_Radhi pour exprimer leur rejet de la mainmise militaire sur l’État. Ils réclament que l’armée revienne à son rôle naturel : protéger les frontières et laisser la gestion du pays aux civils.
Ce dernier appel pourrait rapidement se transformer en descente dans la rue pour récupérer un pouvoir civil perdu depuis des décennies.
Décisions économiques chaotiques sous prétexte de « rationaliser » les devises étrangères, le régime militaire a opté pour l’étouffement des importations, provoquant des pénuries graves de produits de première nécessité sur les marchés, allant jusqu’à l’incapacité de fournir des besoins aussi basiques que le lait et les lentilles.
Alors que les commerces souffrent de la récession et que les jeunes font face au chômage, le régime militaire continue de consacrer 23 milliards de dollars au budget de l’armement, ignorant les besoins sociaux et économiques pressants de la population. Cette politique économique désastreuse a exacerbé l’inflation et provoqué un effondrement sans précédent de la monnaie algérienne face au dollar et à l’euro, plongeant les Algériens dans une détresse quotidienne.
Face à ce hashtag manich_radhi, le régime militaire a répondu à ces revendications par une répression féroce, avec l’arrestation de centaines d’activistes.
Les algériens ont compris que le maintien de l’armée au contrôle des rouages de l’État, en imposant ses choix politiques et économiques, ne fera qu’aggraver la crise interne et isoler davantage l’Algérie sur la scène internationale.
Les revendications du peuple sont claires : une armée qui protège les frontières et un État civil qui redonne aux Algériens leur dignité et leurs espoirs d’une vie meilleure.
Le cri « Manich_Radhi » n’est pas qu’un simple hashtag passager ; il est le reflet d’une crise profonde qui risque de conduire à un avenir incertain si le régime persiste à l’ignorer. La balle est désormais dans le camp du peuple algérien, appelé à décider de son destin et à reconquérir sa souveraineté face à un régime qui n’a fait qu’engendrer appauvrissement et répression.
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