L'ALGÉRIE, CE PAYS À LA DÉRIVE
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L’Algérie, ce pays qui a obtenu son autodétermination en 1962, ce pays aux ressources importantes, ce pays qui a tout pour réussir... sauf l'humain. Ce pays qui voit ses enfants risquer une vie en mer dans l’espoir d’un avenir meilleur mais sans arrivée ni retour, emporté par les vagues d'un exil imposé.
La responsabilité incombe toujours au père de famille, celui qui incarne l'autorité et la sécurité. Le père de cette Algérie semble regarder sa progéniture de haut, abandonnant ses enfants à la dérive, leur offrant des promesses vides et un avenir incertain ? La souffrance d'une mère et la trahison d'un père.
Au moment où plusieurs arrestations ont lieu en France où de jeunes algériens ont fuit la terre de leurs parents pour ensuite lui témoigner un amour indéfectible une fois sur le sol français. Des jeunes à la dérive pas juste en mer mais également sur le sol exprimant une idéologie de terreur qui rappelle la décennie noire en Algérie. Une jeunesse et un peuple rejeté par un régime militaire qui préfère se concentrer sur sa propre survie plutôt que sur celle de ses enfants, les enfants du peuple. Les institutions sont elles aussi à la dérive et se sont effritées sous le poids de la corruption et de l’inefficacité, et les jeunes se retrouvent à chercher un horizon plus prometteur, souvent au prix de leur vie.
La mer Méditerranée, source d'espoir ou le destin d'un cimetière silencieux. Revenons à ce père, ce régime, qui ne se contente pas de regarder sa jeunesse plus sombre.
Chaque départ, chaque noyé, est le reflet de cette trahison d'état. Chaque jeune qui se retrouve au bord d’un embarcation fragile, en quête d’une vie meilleure, incarne cette déception envers un système politique qui a échoué à les protéger, à leur offrir les conditions nécessaires pour vivre et prospérer sur leur propre terre.
Il est temps que le père, ce régime, cesse de fuir ses responsabilités et commence à agir concrètement pour redonner un sens à la vie de ses enfants au lieu de pointer du doigt des ennemis imaginaires et des entités souterraines.
Si l'Algérie est totalement à la dérive aujourd'hui, ce sont les algériens eux-mêmes qui le déplorent de l'intérieur des réalités algériennes. La situation socio-économique est déplorable, avec une jeunesse délaissée qui n'a d'autre choix que de risquer sa vie en mer pour atteindre un avenir meilleur. Les généraux, quant à eux, s'enrichissent en détournant les fonds du gaz et du pétrole, envoyant des milliards dans des paradis fiscaux au détriment du peuple algérien. Le développement du pays est au point mort, les infrastructures vieillissantes et les services publics défaillants. L'éducation et la santé sont des secteurs en crise, laissant la population sans espoir et sans perspectives. La corruption est endémique, avec des élites qui se partagent le gâteau sans aucune considération pour le bien commun.
Mais le problème ne s'arrête pas là. L'Algérie cherche également à déstabiliser ses voisins. Les tensions avec le Maroc sont constantes, notamment en jouant le rôle du saboteur de la région sur la question du Sahara marocain. La situation en Libye est instable, avec des groupes armés soutenus par Alger qui sèment le chaos. La relation avec la France est extrêmement tendues, avec des accusations graves et actions qui pourraient dégénérés à une situation de non-retour.
Les autorités de transition de Bamako ont pointé du doigt l'Algérie et son soutien des rébellions touarègues ou des groupes terroristes actifs dans le nord du Mali.
Dans l’affaire du drone abattu début avril au-dessus de Tinzaouatène, Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a accusé Alger de soutenir le terrorisme.
Cette politique étrangère agressive et interventionniste est un fardeau supplémentaire pour le peuple algérien. Elle détourne les ressources et l'attention des vrais problèmes internes, comme la pauvreté, le chômage et la corruption. Les Algériens sont fatigués de voir leur argent servir à financer des guerres et des conflits à l'étranger, au lieu d'être investi dans le développement de leur propre pays.
L'avenir de l'Algérie semble se dessiner sous de multiples défis qui pourraient la conduire à une crise profonde, avec des implications bien au-delà de ses frontières. Le pays, riche en hydrocarbures, voit ses revenus diminuer au fur et à mesure de la baisse des prix du pétrole et du gaz, éléments clés de son économie. Cela accentue une dépendance économique préoccupante, car l'Algérie n'a pas diversifié suffisamment ses secteurs économiques pour compenser cette perte.
Le régime algérien, dirigé par un pouvoir vieillissant et autoritaire, semble de plus en plus isolé, tant au niveau national qu'international. La répression politique, l'absence de réformes véritables et la gestion inefficace des ressources alimentent la colère populaire.
Encore plus qu'aujourd'hui, l’Algérie risque de devenir un problème majeur pour la communauté internationale, à la fois en raison de sa déstabilisation interne et de son rôle dans les dynamiques de sécurité régionales.
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